Oncogenevol
Cependant, certains papillomavirus présentent un potentiel pathogène chez l’homme et le cheval. En effet, les PVs humains oncogéniques provoquent environ 5% des cancers dans le monde. Au cours de l’évolution du génome des PVs, les gènes E5, E6 et E7 ont été intégrés. Chez certains PVs, les protéines E6 et E7 ont acquis la capacité à dégrader des protéines suppresseurs de tumeurs et sont directement impliquées dans le développement de cancer.
Notre objectif est de mieux comprendre comment certains papillomavirus provoquent des infections persistentes et finissent pas conduire au développement de cancer, tandis que la plupart des infections par PVs restent asymptomatiques. Nous nous intéressons à l’analyse de l’histoire évolutive des oncogènes viraux, combinant datation moléculaire, estimation de données fossiles et reconstitution d’événements d’insertion/délétion/recombinaison, et des études expérimentales in vitro. Nous nous intéressons en particulier aux oncogènes E5, E6 et E7.
Malgré de nombreux travaux sur les fondamentaux et la biologie médicale des PVs depuis 30 ans, la connaissance de leur origine et de leur évolution est toujours sommaire. Le principal atout de notre travail est de considérer les cancers infectieux comme un processus évolutif.
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